Entre terre, mer et ciel. Les cimetières des Alpes-Maritimes

Exposition

Entre terre, mer et ciel. Les cimetières des Alpes-Maritimes

(XIIe-XXIe siècles)

Présentée aux Archives départementales, elle aborde l’un des lieux les plus communs des villes et villages, jusqu’aux hameaux dans le Haut-Pays. Le cimetière, c’est d’abord l’espace. Au-delà du symbole qu’elle représente, la sépulture offre aussi parfois une réflexion artistique, architecturale où se mêlent sobriété et originalité. Les funérailles sont le seul instant où vivants et morts se côtoient, où s’établissent des règles coutumières, des lois fixes.

Du seigneur Jean Rostang au XIIIe siècle à Le Corbusier au XXe siècle, des cimetières confessionnels aux cimetières militaires, l’exposition brosse un vaste panorama.

Elle bénéficie de prêts exceptionnels :

  • de l’archiconfrérie des pénitents noirs de Nice
  • du consistoire israélite de Nice
  • de l’église anglicane de Nice
  • du musée départemental des Merveilles
  • de la Ville de Grasse.

L’exposition est présentée jusqu’au 2 avril 2022 

  • du lundi au vendredi, de 9h00 à 16h30
  • accès gratuit ; présentation du pass sanitaire obligatoire ; respect des gestes-barrière. 

Au Centre administratif des Alpes-Maritimes

Archives départementales

147, boulevard du Mercantour 

06200 Nice 

Tramway : arrêt CADAM

 

Lieu de repos éternel des défunts, le cimetière est établi par les vivants comme un espace public et familier où sont pris en compte les habitations qui ne doivent être ni trop près ni trop éloignées, les passages fréquents et les moments de recueillement. Le cimetière est un espace assiégé par la vie.

Dans le département des Alpes-Maritimes, le cimetière s’organise et s’intègre dans un paysage entre mer et montagnes. Bleu de la Méditerranée, blanc ou rose des marbres et vert des forêts avoisinantes s’unissent pour offrir une palette particulière. Ce paysage est également soumis aux lois passées et présentes sur un territoire qui a connu le duché de Savoie, le Royaume de Piémont-Sardaigne, le Royaume puis l’Empire de France et enfin la République. Chaque institution a dû régir des cimetières pour suivre l’évolution des mœurs mais également celle de notions scientifiques comme la santé et l’hygiène publiques.

Les funérailles, moment où vivants et morts se côtoient, s’établissent selon des règles coutumières ou des lois fixes. Ici, les archives apportent des témoignages des pratiques et permettent de contextualiser une vie quotidienne qui peut être bouleversée par la présence de la mort. Cimetières et tombes sont des lieux ou souvenir individuel ou collectif. La sépulture est également la traduction d’une réflexion artistique ou architecturale où sobriété et originalité se côtoient.

Les cimetières maralpins se dessinent entre terre, mer et ciel, également entre passé, présent et avenir. Aborder leur histoire permet de penser leur place future, dans un XXIe siècle où des changements d’usages s’opèrent.